La vie de coupe est très compliquée, un jour tout va bien et avec le temps, il est possible que rien n’aille plus ; la vie elle-même est ainsi faite. Ainsi, de nos jours, le fait de divorcer est tout aussi légal que le fait de se marier.
D’ailleurs, tout comme il existe de nombreuses formes de mariage, il existe également plusieurs types de divorce, mais dans tous les cas, la vie change définitivement après le divorce.
Le divorce à l’amiable est justement un type de divorce pour lequel de plus en plus de couples qui désirent se séparer optent. Cela est dû au fait que ce type de divorce est si facile et si rapide à mettre en place, mais il est nécessaire de connaitre l’essentiel à son propos ; est-ce vraiment la meilleure solution ? Explications.
Qu’est-ce que le divorce à l’amiable ?
Le divorce à l’amiable ou divorce par consentement ou encore divorce consensuel est un type de divorce où les époux décident d’un commun accord d’opter pour la séparation, et ce, peu importe les raisons. Le divorce sera alors réglé par convention par les époux et leurs avocats. Cependant, si tout se passe bien, la présence et les services d’un seul avocat seront nécessaires (attention, à partir de Janvier 2017, les époux devront nécessairement prendre un avocat chacun).
Dans ce type de divorce, les époux décident ensemble de ce qu’il adviendra du sort des enfants, de leur scolarité, du partage des biens et de ce qui sera touché de près ou de loin par leur décision de divorcer. Dans ce cas-ci, il est tout à fait possible de faire appel à un avocat gratuit si le couple n’a pas les moyens et s’il a besoin de conseils et d’aides pour les démarches diverses. En outre, il faut demander une aide juridique pour ne pas payer les services d’un avocat.
Quelles sont les conséquences d’un divorce à l’amiable ?
Comme toutes les formes de divorce, le divorce à l’amiable n’est pas sans conséquence. En effet, un des époux aura la garde des enfants et un autre paiera une pension alimentaire ou une prestation compensatoire. En outre, suivant les accords établis par les époux, l’un d’eux partira du lieu conjugal.
Pour ce qui est des biens, comme il s’agit de divorce consensuel, les biens seront partagés suivant la convention établie avant même l’engagement des procédures. Notez aussi que contrairement aux autres types de divorces, les couples qui optent pour le divorce consensuel gardent leur dignité, car ils ne sont pas obligés de divulguer les causes de leur séparation.
Divorce à l’amiable et prestation compensatoire
Ce qu’il faut également retenir dans le cadre d’un divorce à l’amiable, c’est le fait que les futurs ex-époux puissent se mettre d’accord sur l’existence et le montant d’une prestation compensatoire. En effet, suivant les cas les époux qui optent pour la séparation consensuelle peuvent décider eux-mêmes d’établir ou non une prestation de compensation et si oui, ils ont le droit de déterminer son montant ainsi que son mode de versement.
Pour que la convention soit valide et valable, il leur faut tout de même la présence d’un avocat pour les conseils et aussi pour leur dire si le Juge sera en mesure d’accepter ou non les accords entre les deux futurs divorcés. À noter que dans le cadre d’une séparation consensuelle, ce type de décision se passe souvent dans le calme et donc, le passage chez le juge sera bref et sans problème. De ce fait, le divorce sera rapidement prononcé et les deux parties reprendront rapidement le cours de leur vie.
Divorce à l’amiable et garde des enfants
Ce qui est également bien dans le cadre d’un divorce consensuel, c’est le fait que les deux époux décident ensemble du sort des enfants. Ainsi, s’ils le veulent, ils peuvent décider du lieu d’habitation des enfants ou alors, si leur revenu leur permet d’exercer une garde alternée, ils pourront opter pour cette dernière.
Il faut cependant garder en tête que ce point nécessite mûre réflexion, car il faut impérativement préserver le bien-être des enfants. Il faut donc que toutes les décisions soient traçables dans la convention du divorce et si par malheur, l’un des deux époux change d’avis sur la garde des enfants, il faudra passer devant le Juge des Affaires Familiales.
Divorce à l’amiable et pension alimentaire
Dans le cadre d’un divorce à l’amiable, les époux peuvent se permettre de déterminer ensemble le montant de la pension alimentaire, surtout si les enfants vivent en grande partie chez un des époux. Cependant, quel que soit l’aboutissement des accords, il faudra que le Juge des Affaires Familiales soit prévenu, sans quoi, aucun accord ne sera validé.
D’ailleurs, par le futur s’il y a un conflit par rapport à la pension alimentaire, les deux époux seront protégés par la convention élaborée. Là encore, il est nécessaire de faire appel à un avocat afin qu’il puisse servir de guide dans l’élaboration des accords divers concernant la pension alimentaire. De cette manière, les accords pourront être présentés proprement au Juge.
En outre, comme il s’agit d’un commun accord, le montant de la pension alimentaire dépendra donc des deux époux.
Divorcer à moindre cout sur internet
Les couples qui décident de se séparer à l’amiable peuvent se permettre de le faire sur internet, du moins d’entamer les démarches depuis chez eux. En effet, dans un premier temps, ils faudra se concerter sur le fait d’engager un seul ou deux avocats (nous rappelons que deux avocats seront obligatoires pour représenter le couple à partir de Janvier 2017).
Dans un second temps, ils pourront établir au préalable la convention de leur divorce. Ensuite, ils trouveront facilement les documents à préparer pour monter leur dossier de divorce.
Quand tout sera prêt, ils pourront trouver un avocat sur internet qui supervisera les démarches, les complétera et qui leur prodiguera des conseils. Il va sans dire donc que le divorce consensuel est moins compliqué qu’il n’y parait et surtout, il est moins coûteux.
Divorce à l’amiable et épanouissement personnel
Comme il a été mentionné dernièrement, les personnes qui tablent sur le divorce consensuel ne sont pas obligées de révéler les motifs de leur divorce ; elles peuvent garder leur dignité et protéger leur vie mutuellement.
De même, les études ont prouvé que les couples qui optent pour une telle voie restent soudés même après la séparation et les enfants sont plus épanouis, car ils ne vivent généralement pas dans un climat étrange, non propice au développement personnel.
Ainsi, malgré l’aspect défini de la séparation, les anciens époux qui ont préféré la séparation consensuelle pourront continuer de s’épanouir tout en restant sur de bonnes ententes. Cela nous laisse donc penser que ce type de divorce peut être une bonne solution.
Certes, le divorce entraine un bouleversement non négligeable dans la vie de toutes les personnes concernées. De ce fait, s’il est conflictuel, personne ne sera épargné, tout le monde en portera les séquelles émotionnelles au cours des années. Aussi, pour éviter de s’infliger des souffrances inutiles, il est préférable d’opter pour la séparation par consentement. En effet, non seulement c’est moins éprouvant, mais en plus, c’est plus calme et rassurant pour les enfants et surtout, c’est réellement moins couteux et plus rapide. Notez que les couples qui n’ont pas les moyens d’engager des avocats peuvent avoir l’aide d’un avocat gratuit et entre 3 mois et 6 mois, le divorce sera prononcé. Suivant les professionnels, le divorce par consentement mutuel est le divorce par excellence et ceux qui optent pour cette voie sont moins affligés quand toutes les procédures seront abouties.