Le divorce est une procédure qui nécessite un vrai élément déclencheur. C’est cela que l’on appelle cause de divorce, motif de divorce ou raison de divorce. En effet, celle-ci doit être mentionnée dans la requête de divorce pour permettre au Juge compétent de déterminer ce qu’il en est vraiment du désir du couple à divorcer. Elle n’est pas vraiment un fait difficile à trouver ou à prouver, il suffit par exemple de reconnaître le top 5 des signes d’un divorce pour pouvoir tirer une conclusion sur la vraie cause d’un divorce.
Les causes de divorce les plus fréquentes
Dans tous les pays, chez toutes les cultures du monde entier, on retrouve quelques causes de divorces communes comme : l’adultère, la violence conjugale, la jalousie, la routine, le travail, les disputes et l’argent. Il existe également des causes de divorce qui ne sont pas vraiment vues d’une manière scandaleuse à l’exemple de : la séparation mutuellement consentie et la prise de conscience commune sur l’impossibilité de la continuité de la vie commune, et ce, sans dispute ni déchirement.
Une cause de divorce qui évoque principalement les fautes commises par l’époux défendeur aboutit toujours à un divorce contentieux alors qu’une cause de divorce basée sur un ressentiment commun et réalisée sans déchirement ne peut aboutir qu’à un divorce à l’amiable.
Quand est-ce qu’une cause de divorce est acceptable ?
Pour que le motif d’un divorce puisse être accepté par le juge, il faut que sa véracité puisse être vérifiée.
Dans le cas d’un adultère, il faut que le conjoint accusé ait eu des rapports sexuels avec son amant pour que la cause puisse être acceptée. Dans le cas contraire, il n’y a pas vraiment eu d’adultère. Si le conjoint demandeur de divorce a déjà pardonné le défendeur vis-à-vis de cette question, il ne lui est plus possible d’utiliser la cause de l’adultère pour un divorce en faute.
Dans le cas d’une séparation de vie, il faut que les deux aspirants au divorce puissent démontrer qu’ils vivent vraiment indépendamment l’un de l’autre. Il faut prouver qu’ils prouvent qu’ils ne dorment plus ensemble, qu’ils ne s’entraident plus, qu’ils ne mangent plus ensemble, qu’il ne se parle presque plus et qu’ils ont chacun une vie sociale indépendante.
Dans le cas d’une violence conjugale, l’époux demandeur de divorce doit prouver la violence subie avec des photos, des certificats médicaux, des témoignages ou encore des vidéos. En effet, il est possible d’installer des caméras cachées chez soi lorsque l’on subit une violence conjugale afin de prouver au juge que les actions de violence ont vraiment eu lieu.
Il est alors impératif de trouver au moins une preuve à une cause de divorce pour que la procédure puisse être lancée.
Comment trouver des preuves pour un divorce pour faute ?
Dans le cas d’une cause de divorce qui aboutira sur un divorce pour faute, la recherche des preuves est souvent assez délicate. Pour prouver un adultère par exemple, il faudra tout au moins une photo qui démontre vraiment la faute du conjoint. Pour prouver la cessation de la communauté du mariage, il est possible d’appuyer la cause en joignant des factures d’épiceries qui prouvent l’indépendance de chacun des conjoints. En outre, pour lorsque les preuves sont difficiles à trouver comme dans le cas d’un adultère par exemple, il est possible d’engager un détective privé pour avoir photos et autres preuves.
Les causes du divorce reconnues par la loi
Il est possible de vouloir divorcer pour de nombreuses causes, mais légalement il n’existe que trois causes de divorce acceptables. Cependant, le tribunal étudie toujours les dossiers de divorce au cas par cas. Toutefois, faire correspondre une cause de divorce aux trois motifs qui suivent donnera plus de chance à une requête de divorce : séparation d’un an ou plus, adultère, violence morale ou physique.
Pour une demande de divorce basée sur la séparation, il n’est pas toujours nécessaire de donner des détails de la vie privée au juge, mais il est tout de même plus prudent de collecter des preuves. Pour les cas d’adultère et de violence conjugale, il faut donner des détails bien précis au juge. Si l’époux en faute n’admet pas ses torts, il faudra trouver des preuves bien appuyées. Toutefois, avec un avocat compétent, ceci se fera plus facilement.
Causes de divorce plus délicates à traiter
Il existe des causes de divorce plus délicates à traiter parce qu’elles ont une nature que le juge pourrait trouver remédiables. Ces causes de divorce qui ne sont pas vraiment faciles à traiter sont : l’envahissement de la belle-famille, un mariage trop précipité, la jalousie, l’homosexualité tardivement reconnue, l’impossibilité de la communauté de vie à cause d’un départ lié au travail, la disparition du sentiment d’amour mutuel.
En effet, il existe bien des couples qui divorcent pour ces causes-là. Mais comme il est toujours assez difficile de les traiter, ces couples peuvent divorcer par consentement mutuel ou peuvent transformer la vraie cause de leur divorce en une cause légale qui se rapproche de leur motif de divorce.